Un SECRET..

Publié le 28 Novembre 2010

pépé enfant Pépé avait grandi dans un milieu, sa famille paternelle, où l'on s'était donné pour devoir de prendre soin de lui.

Sans plus !

Il ne se souvenait pas d'avoir reçu autre chose , d'un entourage surtout obsédé de travail (çà envahissait leurs vies,) que ces soins obligés que l'on porte aux gosses ,indirectement d'ailleurs.

Les époques ont changées....

Un enfant, de ce temps, représentait sans doute l'Avenir pour une FAMILLE, cependant il se faisait des nuances : il était lui, "en marge" du fait de la situation ...

Dans la maison allaient et venaient plus qu'une famille, un groupe!

Composé de gens travaillant à des titres divers : journaliers, ouvriers tailleurs de pierres, qui passaient chercher un ordre pour un chantier , femmes de tous les ages, quasi nées là dans les Bordres, ces maisons d'ouvriers vignerons, y coulant une vie entière, occupées de leurs propre famille elles lavaient le gros linge, les sols, ravivaient les feux aux cheminées, toilettaient les marmots... pour le vivre et le couvert assuré à tous !

D'ailleurs, l'une d'entre elles lui avait-on conté, avait sauvé sa vie autrefois, en lui mettant au bec une goutte de vin alors qu'il menaçait de passer...... l'Orphelin !

!Le sentiment était un luxe qui ne se gaspillait pas : il savait que son père faisait les frais de cette regle désormais, lui qui s'était permis, de déroger aux habitudes conventionelles, en tombant amoureux à plus de 60 kms de là, allant chercher si loin, ce qu'il aurait trouvé à deux pas : une épouse dont la famille aurait été très proche de ses parents à tous les points de vue...plutôt qu'une citadine froufroutante lisant le journal, pétroleuse convertie, dont la famille naviguait t, depuis des siècles sur les océans vers des contrées inconnues.. qui en avait happé plus d'un !!

Il avait ressenti cela à peinesur ses jambes, Pépé :Un père jeune veuf, obligé de pousser à fond, sa tendance à faire " le clown" aux yeux de la famille, pour ne pas devenir fou : déroger aux traditions ! il portait la tenue des ouvriers du chantier pour travailler comme eux, il s'intéressait plus qu'il ne fallait aux révoltés de la Russie, puis courait soigner sa solitude dans certaines mauvaises rues à Lanterne, où il lui avait pris d'entrainer son enfant au grand dam de tous, au lieu de trouver une nouvelle mère à son Orphelin...Cà n'avait pas fait, tout celà, du garçonnet qu'avait été Pépé, un gamin souriant ni très bavard.... Jusqu'à...